Institut
d’études stratégiques pour le Moyen-orient
Traduction par Sophie:
Respect for human life, warning for spilling blood. Human
was born from the image of his creator. His life is a gift from G-d and no one has
the right to take it away. Our duty is to respect and encourage for the
continuation of mankind, G-d gave us the ability to build the earth and live on
it and the understanding is the danger to kill any human being even an embryo
in the mother womb. Who ever kill one person it's like he killed and entire
world and tough the creator who created the human from his image.
Respect pour la vie
humaine, avertissement contre tout versement de sang. L’être humain a été créé à
l'image de son créateur. La vie est un cadeau de D.i.e.u et personne n'a le
droit de l'enlever. Notre devoir est celui de respecter et d’encourager la
suite de l'humanité, D.i.e.u nous a donné la capacité de construire la terre et
vivre sur elle ainsi que l’habilité de comprendre le danger de tuer n’importe
quel être humain même un embryon dans l'utérus de mère. Celui qui tue une
personne c’est comme s’il avait tué le monde entier ainsi que le créateur qui a
créé l'humain à son image.
Une
imposture bien montée
SOMMAIRE
Les Arabes détruisent les vestiges du Premier et du
Second Temple.
La Palestine, one escroquerie bien organisée
Comment on fabrique un criminel de guerre
Comment on fabrique one victime d’Israël
Comment on fabrique one Intifada "légitime"
La véritable origine de I'Intifada
Intifada : une mise en scène soignée
Les médias occidentaux aux cotés de I'OLP
La contribution de 1a France à 1a paix
A |
vec un aplomb
convenant tout-à-fait à une imposture d'envergure internationale, un ensemble
de différents groupes, politiques, médiatiques, philosophiques et commerciaux,
a donné le jour, la légitimité et la force à un mythe.
Ce mythe a pour
nom «Palestine», et le mensonge s'accompagne d'une volonté criminelle de marginaliser,
de délégitimiser, puis de faire disparaître un Etat bien réel, crée
légalement à la suite d’un vote des Nations-Unies en 1947, l'Etat d'Israël.
On peut penser à
une accusation sans fondement, à une allégation paranoïaque. Les faits sont
pourtant réels, malgré l'énormité de l'imposture, et nous tentons ici de le
démontrer.
Une analyse
poussée des causes du succès de cette entreprise révélerait un grand nombre de
conditions favorables. La première se situe sans conteste dans une complaisance
suicidaire d'une fraction de la gauche israélienne, à l'origine des
«accords d'Oslo». Utopistes invétérés, ceux-ci préfèrent croire en le mythe
d'un Proche-Orient judéo-arabe qu’en la réalité d’un rejet arabe général
de la souveraineté juive sur la terre d'Israël.
Parmi les autres
causes, citons la dépendance des nations occidentales aux pays producteurs
de pétrole, pour des raisons évidentes de clientélisme, source de racolage
et de flagornerie. C'est cette dépendance qui est également la cause du martyr
du peuple kurde, dont le pays se situe malheureusement à cheval sur
quatre pays producteurs de pétrole, en plein territoire pétrolifère.
D'autres
motivations importantes s'y ajoutent, comme le refus de l'Eglise catholique
de reconnaître le retour des Juifs en tant que peuple souverain sur la
Terre Sainte, retour qu'elle persiste à considérer comme illégitime. Ou comme
la volonté meurtrière des groupes antisémites de nier les Juifs en tant que
peuple, avant de les éradiquer en tant qu'êtres vivants. Ou encore,
paradoxalement unis à ces groupes, des individus de toutes les mouvances de
gauche, qui n'acceptent pas le terme - qu'ils définissent comme raciste - de
peuple juif, et, par conséquent, d'Etat juif.
La liste est loin
d'être close, et cette conjonction puissante de facteurs explique le succès de
l'entreprise de diabolisation de l'Etat d'Israël, et l'appui inconditionnel
accordé à ses ennemis les plus féroces. Tout cela aboutit à la mise sur pied de
cette escroquerie sans pareille dans I'Histoire : la création d'un
peuple palestinien opprimé par des colons juifs, et désireux de retrouver son
pays et sa souveraineté, volés par ces colons il y a un demi-siècle !
Ce dossier a donc
pour objet de dénoncer ce scandale, qui se fortifie malheureusement chaque
jour, en démontrant son caractère faux, aux hommes honnêtes et désireux
de vérité qui se trouvent dans tous les milieux.
Nous pensons
sincèrement que la seule issue, pour mettre fin à ce mensonge et éviter une
hécatombe, consistera, pour les hommes de bonne volonté, à faire preuve de
courage et à accuser, pièces en mains, devant un tribunal international créé
pour cette exceptionnelle circonstance, le complot meurtrier que l'OLP et
ses alliés ont monté, et à exiger le démantèlement total de cette machine
infernale que l’on appelle la Palestine.
Nous sommes
conscients de ce que le présent travail constitue une bien faible riposte à
cette entreprise de falsification à l'échelle mondiale, mais nous n'avons pas
d'autre choix que celui d'informer ceux qui sont en permanence l'objet de
l'intoxication médiatique à la solde des gangsters de l'OLP, parce que nous
pensons qu'un peu de vérité a le pouvoir d'anéantir des tonnes de mensonges.
Nous avons
volontairement adopté l'anonymat pour présenter ce livret, du fait que nous
mettons en cause certains pays européens -dont la France -pour leur complicité,
allant bien au-delà du parti-pris, dans l'imposture palestinienne, et dans le
crime que cela constitue à l'égard de l'Etat hébreu. Il s'agit donc pour nous
d'une question de sécurité.
On entend
souvent évoquer l'origine religieuse de l'attachement des arabes à la
Palestine, et surtout à Jérusalem, qu'ils appellent « All Kods» (la
Sainte) et qu'ils considèrent comme la 3e ville sainte de l'lslam.
Au cours d'un entretien qu'il
eut à Rome, le 18 Septembre 1998 avec la journaliste américaine Susan
Rosenbluth, dans le cadre de l' Association «Root and Branch», l'Imam
Chei'kh Abdul Hadi Palazzi a répondu à un certain nombre de questions et
fait également quelques déclarations à ce sujet. L'lmam Palazzi est le
secrétaire général de "1' Association des Musulmans italiens", et
le co-Président de "I'Amitié Islam-Israël". Il fut le précédent Imam
de Rome, et il est professeur d'Histoire de 1'1slam dans cette ville. Voici
la substance de l'entretien :
Susan Rosenbluth:"Si je vous comprends
bien, vous dites que les sentiments antijuifs exprimés par les dirigeants
islamiques au Proche-Orient, ne sont pas, en
fait, de nature religieuse, mais plutôt politique" ?
Cheikh Palazzi : "C'est exactement mon
point de vue, et la meilleure preuve en est que l'anti-Judaïsme d'origine
islamique est tout-à-fait récent. Ainsi le Calife Omar mit fin au décret
romain qui interdisait aux Juifs d'entrer à Jérusalem Les califes omeyades à
Cordoue bâtirent une synagogue pour Maïmonide, et Salah-Ha Din (Saladdin),
après avoir vaincu les croises, écrivit aux dirigeants juifs : "Votre
exil est terminé, et celui qui veut revenir ici est le bienvenu".
L'ex-roi Fayçal d'Irak exprimait ouvertement sa sympathie pour le mouvement
sioniste, et I'ex-roi Abdallah de Jordanie (le grand-père de l'actuel
souverain) fut contraint à la guerre contre Israël par les autres dirigeants
arabes.
S.R. : "Est-ce que tout
cela semble correct, si l'on se réfère aux déclarations récentes du WAKF
(L'administration des lieux saints islamiques de Jérusalem), disant, entre
autres, que le Mur Occidental (le"Kotel HaMaaravi") n"est pas un
lieu saint du Judaïsme, mais plutôt le mur contre lequel la monture du Prophète
fut attachée, ou, au mieux, le mur d'enceinte de la Mosquée ? Existe t-il une
base coranique à la déclaration du WAKF, disant que tout Hévron (Hébron) doit
revenir à l’Autorité Palestinienne, et que les Juifs ne doivent plus avoir
accès aux Tombeaux des Patriarches" ?
Ch.P : "Ce genre de
déclarations, émanant des gangsters de l'OLP, est ridicule et absurde. Le
"Kotel" était effectivement, selon la tradition islamique, l'endroit
ou la jument AI-Burak fut attachée (il s'agit de la sourate 17, appelée
"le rêve nocturne", à la signification très controversée, que nous
traitons plus loin), mais il était déjà, et bien avant cette époque, partie
intégrante du Temple construit par Hérode. Aucun musulman n’à jamais prié
prés de ce Mur, et il n'a jamais eu une signification particulière dans l'Islam.
A l'inverse, tout le monde connaît son importance pour les fidèles du Judaïsme D'ailleurs,
mise à part La Mecque, aucun lieu saint de l'Islam n'est interdit aux
non-musulmans. Des sources historiques mentionnent que le prophète Mohamed
reçut une délégation de chrétiens de Nalran dans la Mosquée de Médine, et qu'il
leur permit même d'y célébrer une messe, sans tenir compte du fait que les
rites chrétiens comportent des mots contraires à la foi islamique (comme le
fait pour eux de s'adresser a Jésus en l'appelant "D-ieu", etc).
En fait, il n'y a rien dans
les rites juifs qui puisse offenser les musulmans, et il n'existe rien dans la loi
islamique qui interdise aux Juifs de prier sur le "'Haram al-Sharif' (le Mont
du Temple), dans la "Grotte de Ma'khpelah" (le Tombeau des
Patriarches), ou dans tout autre lieu considéré comme sacré par les musulmans.
A chaque fois que je rencontre quelqu'un qui prétend le contraire, je lui
demande de me citer une seule source islamique de référence, en tant que preuve
légale de sa position. Aucun d'entre-deux n'a jamais répondu à une telle
requête de ma part". (fin de l'entretien)
Au cours d'une
visite que le Cheikh Palazzi a faite à Hévron, en janvier et février 2001, il a
participé à des discussions avec les élus locaux et avec des personnalités
résidant dans cette ville.1l a eu l'occasion défaire les déclarations suivantes
:
"Bien qu'Israël n'ait
jamais perdu la guerre, les Accords d'Oslo ressemblent à une
capitulation".
"Maintenant qu' Arafat
est au pouvoir, les Arabes de Jérusalem-Est ont peur.
Beaucoup entre-deux ne veulent
pas être transférés à I'Autorités Palestinienne sans un referendum".
"Le terme
"Jihad" est employé uniquement à l'encontre des Juifs, et non à
l'encontre de qui que ce soit d'autre. Si, selon l'Islam, il devait y avoir un
"Jihad" contre un pays que les musulmans contrôlaient autrefois, pourquoi
n'ont-ils pas déclaré le Jihad contre l'Espagne, entre autres, ou la
Sicile, qu'ils ont un jour gouvernée. D'ailleurs, le Jihad est le devoir d'un
état, d'une armée contre une autre armée, mais pas celui de groupes politiques,
et certainement pas contre des civils, des femmes et des enfants.
Cela est prohibé par la Loi
Islamique".
"Le Pays d'Israël a été donne
aux Juifs. II est clair, selon le Coran, que les Juifs seront ramenés en
Israël avant "la fin des jours". Toujours selon le Coran, si un
état protège les droits religieux des musulmans, il faut obéir à ses lois. Les
musulmans dans ce pays doivent être des citoyens loyaux. Si un Arabe ne peut
pas accepter un gouvernement juif en Israël, il doit partir. Rejeter la
présence et la souveraineté juive en Israël est contraire au Coran".
"Il n'y a pas de
peuple palestinien. II n'a jamais existé et n'existera jamais.
Jusqu'en 1967, les Arabes qui
vivaient a Gaza étaient égyptiens, et ceux qui vivaient en Cisjordanie étaient
jordaniens".
Le Coran enseigne le
caractère identique du D-ieu juif et du D-ieu musulman (Sourate 29, verset 46),
le respect à l'égard des Juifs (Sourate 10, verset 94), l'élection du
peuple juif par Allah (Sourate 2, versets 44,77, et 116 -Sourate 44,
versets 29 a 32- Sourate 45, verset 15), la sainteté de la Torah et du
Tana'kh, la Bible juive (Sourate 2, versets 81 et 130- Sourate 3, verset
43-Sourate 4, versets 135 et 161 -Sourate 6, versets 155 et 156- Sourate 17,
verset 57- Sourate 46, versets 8 et 11) et le don de la terre d'Israël au
peuple juif, ainsi que l'ordre de s'y installer (Sourate 5, verset 24-
Sourate 7, verset 133- Sourate 17, versets 105 et 106- Sourate 28, versets 3,4
et 5), selon la traduction en français du Professeur Jacques Berque. II est
possible de trouver confirmation des références précédentes par la lecture des
articles publies par "Root and Branch Association" sur son site : http://www.rb.org.il/islam-israel/commentary Quant a Jérusalem, cette ville n'est pas
mentionnée une seule fois dans le Coran. Après l'occupation de la Terre Sainte
par les Musulmans, c'est Ramleh, à une trentaine de kilomètres de
Jérusalem, qui fut choisie comme capitale. L'Islam ne découvrit Jérusalem que
cinquante ans après la mort de Mohamed. En 682 de l'ère chrétienne, Abdallah
Ibn AI-Zubayr se révolta contre les souverains de Damas, conquit La Mecque, et
empêcha les habitants du royaume du Nord d'y venir pèleriner. Le Calife de ce
royaume du Nord, AbdAI-Malik, avait donc besoin d'un lieu saint de remplacement
pour ce pèlerinage, et il décida que ce serait Jérusalem, qui était sous son
contrôle.
Pour justifier son choix, il
choisit un verset du Coran (sourate 17, verset 1) qui affirme : "Gloire à
Celui qui a permis à son serviteur de voyager de nuit de la Mosquée Sainte à la
Mosquée la plus lointaine (AI masjid AI-Aqsa) dont nous avons béni I'
emplacement, pour lui montrer quelques-uns de nos signes ! Car il est Celui qui
entend tout et qui voit tout !"
Le sens qui fut donné à ce
verset est que "la Mosquée la plus lointaine" est à Jérusalem, et que
Mohamed y aurait été transporté de nuit sur le dos d'AI Burak son cheval
magique. Toujours selon cette vision, il aurait attaché sa monture au Mur situé
à l'Ouest du Mont du Temple, et serait ensuite monté au septième ciel avec
l'ange Gabriel.
Pourquoi tout cela n'est-il
pas croyable, et reste du domaine de l'imposture ?
Tout d'abord parce qu'à
l'époque même de Mohamed, les gens de La Mecque, qui le connaissaient bien, ne
crurent pas à cette histoire, à l'exception du premier Calife, Abou Bakr, qui
fut ensuite appellé, pour cette raison, le croyant (Al Siddik).
Secundo, parce que la
tradition islamique elle-même nous apprend que la mosquée AI-Aqsa est en Arabie : dans le "Kitab
Al-Maghazi" de 1 'historien et géographe Al-Waqidi, il y avait deux lieux
de prière à Al-Gi'lanah, un village situé entre La Mecque et Ta'if. On appelait
le premier "Al masjid al-Adana" (la Mosquée la plus proche), et
l'autre "Al masjid al-Aqsa" (la Mosquée la plus lointaine), et
Mohamed y priait lorsqu'il était hors de la ville.
Troisièmement, parce
que, pour les raisons expliquées plus haut, la Mosquée appelée aujourd'hui
" Al-Aqsa" à Jérusalem, ne fut construite que cinquante ans après la
mort de Mohamed, et ne pouvait par conséquent avoir été le "lieu" de
son rêve.
L'islamisation
de Jérusalem,
dans le but de justifier le pèlerinage dans cette ville aux yeux des fidèles
musulmans, en ébranlant la légitimité des religions plus anciennes, le Judaïsme
et le Christianisme, qui considèrent Jérusalem comme une ville sainte, est
utilisée aujourd'hui au service des visées politiques de l'OLP. Les médias
palestiniens sont actuellement, et depuis un certain nombre d'années, remplis
de messages de guerre, appelant à élargir le conflit entre Israël et les
Palestiniens aux dimensions d'une guerre religieuse islamique (Djihad).
Le monde entier
doit-il s'incliner devant des mythes inventés par des dirigeants islamiques
ivres de pouvoir, alors que Jérusalem a été, et reste, le vrai centre du
Judaïsme ? Faudra-t-il envoyer des forces de l'ONU au Proche-Orient uniquement
parce qu' Arafat remet au goût du jour les plans politiques des Omeyades, voire
les rêves nocturnes de Mohamed ?
par Sheikh Pr. Abdul Hadi Palazzi
Nous qui nous considérons
comme des religieux devons viser à inclure la justice dans nos qualités. L'idée
de justice sous-entend un traitement identique des Juifs, des Musulmans ou des
Chrétiens. Aucune communauté ne peut demander pour elle-même des privilèges
qu'elle ne consentirait pas aux autres. Nous savons que les catholiques romains
ont Rome pour capitale, et le fait que se trouve dans cette ville la plus
grande mosquée d'Europe et une ancienne communauté juive n'enlève rien à son
statut de centre du catholicisme romain. Nous savons d'autre part que La Mecque
est le plus grand centre pour les Musulmans du monde entier et que la ville est
entièrement sous administration musulmane.
Nous devons donc
respecter le principe d'équité et accepter l'idée que les Israéliens en tant
que nation et les Juifs en tant que religion puissent avoir leur propre
capitale politique et morale sous leur seule administration, et ce, de manière
non partagée, même s'il y a des lieux saints a Jérusalem pour les autres
religions abrahamiques. Cela me semble la seule base réaliste de discussion
efficace sur l'avenir de la Ville Sainte. Les autres parties doivent comprendre
que les Juifs ne pourront jamais accepter d'avoir moins de droits que les
autres religions, et que les Israéliens n'accepteront jamais un partage de la
Ville de David. La grande majorité d'entre nous a été heureuse d'assister au
démantèlement du Mur de Berlin, parce que l'idée d'une séparation imposée au
sein même d'une ville choque notre sensibilité. Nous ne pouvons pas
envisager de créer on second Berlin en plein Moyen-Orient ! L'idée des
"deux Jérusalem" ne serait pas la solution du problème mais la source
de nouveaux troubles et conflits.
Un acte abominable est en
train de se commettre à l'un des endroits les plus sacrés de la terre. Apres
avoir détruit la plupart des vestiges sur le Mont du Temple au cours des
dernières années, les Arabes poursuivent l'anéantissement des merveilleux
vestiges du "tunnel de Houlda", qui étaient restes intacts depuis
2000 ans.
Ces destructions, commises par
les Arabes sur le Mont du Temple, ont commencées en 1980.
Leur but était de faire
disparaître toutes les traces du Premier et du Second Temple, qui restaient
encore debout après la destruction du dernier en l'an 7 de l'ère chrétienne, et
de nier alors totalement le caractère juif du Mont du Temple. En même temps,
ils entreprenaient la construction d'édifices islamiques, pour donner au Mont
du Temple une apparence physique islamique. Et cela continue de nos jours, par
des déclarations affirmant que le Mont du Temple n'a jamais porté le Premier et
le Second Temple, et que son histoire ne commence qu'en 638 de l'ère
chrétienne, lorsque les armées arabes de conquête ont occupé le pays et le site.
Durant toute I'histoire de
I'occupation islamique, ceux-ci ont été expert dans I'emploi du mensonge et des
termes religieux qu'ils ont crées pour des buts politiques. C'est dans cette démarche
qu'ils ont construit la mosquée El-Aksa sur le Mont du Temple à la fin du 7eme
siècle, environ 60 ans après l’occupation de Jérusalem. Quelques années plus
tard, ils édifièrent le Dôme du Rocher, sur le lieu exact des Premier et Second
Temples. Ils construisirent ces deux édifices pour des raisons politiques, et utilisèrent
une citation mythique du Coran (voir nos précédents articles). De cette
manière, ils tentaient de donner une légitimité à leur occupation de Jérusalem
et du pays d'Israël.
Le Dôme du Rocher fut
construit par le dirigeant de la partie nord de l'Empire islamique, Omeyade,
pour empêcher les populations de se rendre à la Mecque située dans la partie
sud de l'Empire, de tendance Abbasside, et de revenir ainsi à des affinités
abbassides, alors que les deux parties de 1'Empire étaient en guerre. Cependant,
lorsqu' AbdAl-Malik, le calife Omeyade mourut, le peuple continu à se rendre à
la Mecque, et le Dôme du Rocher redevint pratiquement inconnu du monde
islamique. Tout cela montre bien comment ils savaient employer des termes
religieux qu'ils créaient pour développer des buts politiques.
De la même manière, ils
détruisirent ou défigurèrent des édifices chrétiens dans toutes les parties de
l'empire islamique, et y construisirent des mosquées.
Le lieu le plus connu est l'église Aya
Sophia à Constantinople, qu'ils nommèrent Istamboul. De la même manière, ils
changèrent le nom de Jérusalem en AI-Kods, changeant l'église qui était le
centre du christianisme d'Orient en une mosquée.
L'entrée à Jérusalem de l'armée
israélienne en 1967 libera la cité du roi David de cette longue occupation et
de sa fausse appellation. Elle redevint la capitale d'Israël, pendant que le
Mont du Temple retrouvait son unité avec le pays d'Israël. Mais par la faute du
Ministre de la Défense d'alors, Moche Dayan, qui donna au WAKF (L'administration
des lieux saints islamiques de Jérusalem) l'autorisation de rester sur le Mont
du Temple et de continuer à y conduire son administration, les Arabes purent
continuer à y pratiquer leur culte, alors qu'une occasion historique s'était
présentée de mettre fin a la longue occupation islamique sur le saint lieu.
Les Arabes, quant à eux,
avaient parfaitement saisi cet acte de faiblesse, et avaient compris qu'ils
tenaient la une chance d'annuler les conséquences de la guerre, et de
poursuivre leur occupation illégitime du Mont du Temple, de Jérusalem et
d'Israël. Et, de fait, l'une de leurs premières démarches fut de nier le lien
profond entre Israël et le Mont du Temple. Les destructions qu'ils y commirent
ces dernières années constituent une part importante de cette négation, car ils
sont parfaitement conscients de la signification du Mont du Temple pour
l'identité juive du pays.
C'est dans cet esprit qu'ils
ont détruit des vestiges archéologiques uniques et exceptionnels du Premier et
Second Temple. Cette destruction est irréversible. Israël et le monde entier
ont perdu les plus saints vestiges, ceux que l'on ne pouvait trouver qu'ici,
sur le Mont du Temple. Ce qu'ils ne pouvaient détruire, ils l’ont recouvert par
des tonnes de terre, y ont planté des arbres et des jardins. Ils ont construit
de grandes plates-formes de prières islamiques sur tout le Mont du Temple, pour
faire de celui-ci un espace islamique libre. En face de l'endroit ou se trouve
le Saint des Saints, ils ont placé une plaque mémorial qui appelle chacun à
haïr Juifs et Israéliens, les comparant à une abomination et au diable
lui-même. Ils ont construit encore d'autres bâtiments, et ont transformé la
Porte de l'Est en un Centre islamique et une librairie. Cette Porte avait été
fermée par eux il y a quelques centaines d'années, et un cimetière musulman y a
été installé. Tout cela a été fait, dans l'esprit de ceux-ci, "pour
empêcher le Messie d'entrer- selon ce qu'en dit la Tradition Juive -sur le Mont
du Temple". II y a un an, ils détruisirent ce que l'on appelle "Les
Écuries de Salomon", et transformèrent cet endroit à caractère sacré,
puisqu'il constituait une partie importante du complexe du Second Temple, en
une mosquée de plus.
Malheureusement, le gouvernement d'Israël
et les instances légales ne furent pas assez fortes pour exiger l'arrêt de ces
destructions barbares. Ils craignaient tous qu'en cas de tentative de leur part
pour y mettre fin, les musulmans, aussi bien en Israël que dans le reste du
monde, ne manifestent leur hostilité.
De nombreuses pétitions ont été adressées
à la Cour Suprême d'Israël par des mouvements qui militent en faveur de
l'intégrité du Mont du Temple. Cette Cour a reconnu la réalité de cette
terrible destruction, mais a déclaré qu'elle
n'avait pas la force et surtout le feu
vert du gouvernement pour la stopper, et sauver les vestiges archéologiques du
Mont du Temple. II y a donc aujourd'hui trois mosquées sur le lieu le plus
saint du Judaïsme. En fait, même cette affirmation est déjà dépassé,
puisque les Arabes ont récemment recommence leur oeuvre de destruction,
puisqu'ils s'attaquent actuellement au "Tunnel de 'Houlda", construisant
sur ce lieu une quatrième mosquée. Ce passage constituait autrefois l'accès
principal au Mont du Temple, à travers les "portes de 'Houlda", situé
sur le coté Sud, que le roi Hérode avait fait construire. Des millions de
pèlerins juifs se rendaient ainsi au Temple en empruntant cette voie sacrée.
Sur les murs et le plafond de ce souterrain se trouvaient des représentations
ornementales des "Sept Fruits de la Terre Sainte", sculptées en
relief dans la pierre. Ces sculptures, ainsi que de belles colonnes de marbre
situées au milieu du souterrain, ont été détruites ou cimentées. Cette
destruction est en train de se commettre pendant que vous lisez ces lignes.
Les autorités israéliennes,
découvrant cette terrible dégradation, ont tenté de l'arrêter, mais en vain,
les Arabes déclarant qu'ils ne reconnaissent pas l'autorité d'Israël sur le
Mont du Temple. La encore, les Israéliens ont eu peur des réactions de violence
des Arabes, et ont décidé de suspendre leurs réclamations, ce qui est une
nouvelle preuve de faiblesse. Les organisations pour l'intégrité du Mont du
Temple en appellent une nouvelle fois au Gouvernement d'Israël, pour que celui-ci
ne cède pas à la crainte, et fasse preuve de fermeté en ne permettant pas que
cette terrible abomination se poursuive sur ce lieu sacré. Les organisations en
question préparent actuellement une pétition devant la Cour Suprême, et lancent
un appel à tous ceux que choque et blesse une telle imposture, pour qu'ils
soutiennent leur combat.
Il faut noter que des
personnalités israéliennes, parmi lesquelles 82 des 120 membres de la Knesset
(I' Assemblée israélienne), s'étaient élevées l'an dernier contre ces destructions
irréparables. Le grand poète Yehouda Amichal, qui vient de disparaître, faisait
aussi partie des signataires, avec Amos Oz, 'Balm Gouri et d'autres. Or, le 5
juillet 2000, I' Agence France-Presse avait donné l'information de la façon
suivante : " Des extrémistes juifs accusent les musulmans de réaliser des
travaux d'agrandissement sur 1'esplanade, où la restauration du dallage est
actuellement en cours " .Le Comité pour l'exactitude des rapports sur
le Moyen-Orient en Amérique a aussitôt protesté auprès de I' AFP à
Jérusalem sur cette manière tendancieuse de décrire les réactions israéliennes
à la série d'actes de pur vandalisme commis sur le Mont du Temple, sous la
responsabilité des autorités musulmanes (sur l'implication des medias occidentaux
dans l'imposture palestinienne, lire nos articles pages 22 a 27).
Dans la guerre livrée actuellement au
peuple d’Israël par un certain nombre de nations dont beaucoup ne sont pas
musulmanes et d'organismes internationaux, pour lui contester ses droits
trimillénaires sur la terre d'Israël, toutes les armes sont bonnes et ces
combattants ne reculent devant aucun moyen (comme nos articles suivants,
portant sur l'imposture médiatique, tendent à le démontrer).
Ainsi, la bonne et le fond sont-ils
exploités pour générer dans l'opinion publique un sentiment général de rejet à
l'égard d'Israël, ce qui facilitera, dans l'esprit des promoteurs de cette
campagne, l'établissement d'un état "palestinien" en Judée-Samarie-Gaza.
Dans un premier temps...
Car les promoteurs de ce plan envisagent,
après cette première étape, de soutenir différentes "Intifadas" dans
les régions d'Israël à forte concentration arabe (comme la Galilée ou le
Néguev) pour tenter d'éradiquer la présence juive de sa terre ancestrale, après
avoir longtemps proclamé vide le concept même d'État juif.
Au niveau de la forme, aucune
occasion n'est négligée pour présenter la présence juive comme insupportable. Les
militaires d'Israël, qui sont des jeunes gens accomplissant un service
obligatoire de défense et de sécurité, sont présentés comme des mercenaires
brutaux et inhumains. Les idéalistes juifs, qui ont quitté, dans bien des
cas, des situations confortables dans les pays de la diaspora pour venir
défricher et cultiver une parcelle de la terre ancestrale, sont montrés comme
des colons occupant un pays contre le gré de ses habitants, et autres images de
ce genre. En revanche, les Arabes sont désignés comme un people opprimé,
pleurant l’occupation israélienne, comme des citoyens de seconde zone, livrés à
I'injustice et à la force brutale des autorités juives. Rien n'est révélé sur
l'arsenal impressionnant détenu par la soi-disant "police
palestinienne", qui est en fait une armée forte de 100.000 hommes, en
violation flagrante des accords d'Oslo (qui limitaient cette "police"
à 9.000 hommes), rien sur les armes automatiques constituant l'équipement
individuel des habitants des villages arabes, rien sur les "arrivages"
journaliers transitant par l'aéroport de Gaza ou par les souterrains faisant
communiquer la bande de Gaza avec I'Egypte.
Mais tout cela n'est encore rien, comparé
à la guerre livrée sur le fond, c'est-à-dire à I'entreprise de contestation de l'authenticité
des droits historiques des Juifs sur la terre d'Israël. Celle-ci s’exprime de
deux façons : dénier aux Juifs leur affiliation au peuple qui vivait autrefois
sur cette terre. Et construire de toutes pièces un passé historique
"palestinien", en présentant les Arabes locaux comme des descendants
des peuples bibliques (Cananéens et autres) qui auraient été convertis à
l’Islam au moment de la conquête mahométane, ou au christianisme par les
croisés (plusieurs ouvrages à caractère "culturel", en vente libre
dans le commerce en Europe, présentent des thèses de ce genre).
Pourtant, il faut convenir que
la ficelle est grosse,
car tout historien sérieux sait que ces peuples étaient "chamites" (descendants
de 'Ham, donc noirs, et non sémites comme les Arabes), comme en témoignent
statuettes et personnages décorant les poteries et les bas reliefs, tous de
type négroïde ou abyssin. Ceci s'applique aux "sept nations", qui
peuplaient la terre de Canaan, à l'Ouest du Jourdain. Quant aux peuples de la
mer (phéniciens et surtout Philistins), on ne peut guère leur trouver de
descendants actuels. Les Philistins avaient, quant à eux, disparu bien avant
l'occupation romaine de la Terre Sainte. Ce qui n'empêcha pas les Romains
d'inventer le terme de "Palestine", dans l'intention d'enlever aux
Judéens que l'on venait de vaincre et de déporter tout ce qui leur restait
après la perte de leur pays, le lien historique et l'espoir d'y retourner un
jour. c'était comme si on leur disait: "Cela n'a jamais été votre pays,
c'était celui des Philistins!"
Mais l'aspect le
plus négatif de cette entreprise de falsification est la tentative de
destruction de toute trace d'un passé juif sur le site du Mont du Temple, à
Jérusalem. Apres que le gouvernement Barak ait totalement laissé ce lieu aux
mains de l'OLP, en retirant l'an dernier la présence de "Tsahal" du
site -et possession vaut titre - l'oeuvre de vandalisme, véritable crime
contre un patrimoine de l'Humanité, s'y poursuit systématiquement. Ces
destructions sont faites dans le but évident de nier ensuite que des Juifs ont
vécu autrefois dans ce pays, comme en attestent les déclarations des dirigeants
de l'OLP au sujet du Mur Occidental, qui, selon eux, "ne présente pas le
moindre caractère juif".
Il est a noter que
la France apporte sa contribution à l'entreprise de légitimation de cette
imposture, puisqu'elle forme depuis plus de dix ans des "archéologues
palestiniens", sous la direction d'un dominicain de l'Ecole française de
Jérusalem, archéologues dont les "travaux" consistent surtout à faire
couler du béton dans les fondations du Premier et du Second Temple, à murer les
souterrains datant de l'époque biblique, et à déterrer des vestiges qu'ils présentent
comme leurs racines historiques.
Il ressort de tout
cela qu'un scénario classique est en train de se mettre en place, dans la plus
pure perspective colonialiste :
On fabrique
littéralement un peuple local (qui n'a jamais existé avant 1967), a l'origine
"ancienne", occupé et maltraité par des colons de fraîche date,
brutaux et sans culture. En fait, au-delà des intérêts mercantiles - la grande
famille arabe ne détient-elle pas les clés de la fourniture du pétrole ? - il
est fondé d'y voir un transfert, une tentative de déculpabilisation des
ex-colons de l'Algérie Française, par l'organisation d'un psychodrame où de
nouveaux acteurs jouent des rôles plus anciens, la France étant, cette fois-ci,
du bon coté.
Mais, si cette hypothèse est
avérée, la France n'a pas visé juste. car les Juifs ne sont pas des colons. Ils
sont tout simplement les vrais habitants de cette terre qui reviennent chez eux
après deux millénaires d'exil. Les tombes antiques que l'on découvre
contiennent les restes de leurs ancêtres, comme en témoignent les inscriptions
...en hébreu, et non en arabe !
Les envahisseurs de la terre d'Israël ont
été très nombreux : il y eut les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les
Grecs, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Chrétiens (les croisés), les
Ottomans, les Français sous la conduite de Napoléon, et enfin les Anglais, de
1917 a 1948. Par conséquent, les Arabes ne sont que des envahisseurs parmi tant
d'autres, qui ont colonisé et exploité cette terre. Parler de leurs droits
historiques de retour sur la Palestine est une ineptie. Les réfugiés, qui
avaient tout abandonné sous la pression des medias arabes pour permettre
"une guerre d'extermination et un massacre colossal dont on parlera
longtemps" (citation du journal libanais El'Houda du 8-6-1951) et
ont reconstruit une vie ailleurs, ont perdu tous leurs droits légitimes, moraux
et humains sur les terres qu'ils occupaient. Les prétentions palestiniennes en
faveur d'une "Loi du retour" sont donc sans fondement du point de vue
historique et religieux.
Ces réfugiés, au nombre de six cent
mille, ont quitté ce qu'on appelait alors la Palestine en plusieurs vagues,
lors de la création de l'Etat d'Israël ou après la défaite arabe de 1967.
Nombre d'Arabes ont, quant à eux, choisi de rester sur place, et ils sont
devenus citoyens israéliens. Avec leur descendance, ils sont actuellement un
peu plus d'un million, et il est indéniable que leur sort n'a strictement rien
a voir avec celui de la grande majorité de leurs cousins, qui ont été entassés
dans des camps de réfugiés, bidonvilles pour la plupart, par leurs frères
arabes, afin d'être exploites à des fins politiques.
Celle-ci a été accordée des 1948 aux
réfugiés arabes de "Palestine". Calculée sur des critères
occidentaux, elle se traduisait, pour les bénéficiaires, par des éléments de
niveau de vie bien supérieurs à ceux d'une partie de la population des pays
d'accueil, notamment en matière alimentaire, médicale et scolaire.
Cela ne pouvait manquer de susciter
l'intérêt de nombreux non-réfugiés, qui se sont donc inscrits auprès des
services de l'ONU. En septembre 1949, on dénombrait déjà 1 million de
"réfugiés palestiniens", soit 40% de plus qu'en janvier de la même
année. En 1950, il était question de 1,2 ou 1,3 million de réfugiés, soit une
augmentation de 100% par rapport au chiffre initial. L'ONU à cesse, à cette
époque, de procéder à des recensements, On compte actuellement 3 millions et
demi de "réfugiés palestiniens officiels", toujours reconnus et
assistés par l'ONU : la plupart d'entre eux ne sont que les enfants ou les
petits-enfants des 600000 réfugiés de 1948 et des 600000 non-réfugiés qui
s'étaient joints à ces derniers. 1 ,5 million de titulaires actuels du titre de
"réfugié palestinien" sont en fait des citoyens jordaniens. 1,3
million d'entre eux sont citoyens des "Territoires autonomes
palestiniens". Selon tous les critères appliques aux autres personnes
déplacées dans le monde, c'est évidemment un abus flagrant que de qualifier ces
deux millions huit cent mille personnes de réfugiés ou de personnes sans
patrie !
De très nombreux exodes sont
survenus dans le monde depuis 1948. L'exode palestinien est le seul qui ait
fait l'objet d'une aide internationale aussi importante et aussi prolongée. Les
"réfugiés palestiniens" sont les seuls dont la condition ait été
sacralisée et proclamée héréditaire. Et ils sont également les seuls à
propos desquels on invoqué, cinquante-trois ans après les événements, un droit
au retour. Ce droit n'est pas invoque pour les 75 millions de descendants des
réfugiés de l’Inde et du Pakistan de 1947, pour les 3 millions de descendants
des rapatriés chrétiens, juifs ou musulmans venus d'Afrique du Nord en France,
en 1962, ou pour les 25 millions d'Allemands descendants des réfugiés de 1945.
De plus, les exodes ont touché
encore plus les Juifs que les Arabes. La où les Arabes avaient été vainqueurs
sur le terrain, à Jérusalem-Est et en Judée-Samarie, tous les Juifs ont été
chassés. Dans le reste du Moyen-Orient, le conflit israélo-arabe a eu pour
conséquence l'exode de la quasi-totalité des Juifs vivant dans les pays
musulmans. Les deux tiers de ces réfugiés juifs se sont installés en Israël,
tandis que les autres se fixaient principalement en France, en Italie, au
Canada et aux Etats-Unis. Au total, on dénombrait 600 000 réfugiés arabes
de "Palestine" en 1947-1949, alors que l'on compte 1 million de
réfugiés juifs du monde arabo-islamique, dont 600 000 se sont établis en
Israël. Citons à ce sujet un rapport du Tribunal de Washington, datant
d'octobre 1987, en réponse à une demande déposée par l'Organisation mondiale
des réfugiés juifs des pays arabes :
"Ces Juifs ont été
expulsés de certains pays arabes. Dans d'autres, on leur a permis de partir, ce
qu'ils ont fait à cause des conditions intolérables dans lesquelles ils
vivaient. Lorsque l'émigration leur était interdite, certains Juifs se sont
enfuis clandestinement. Dans pratiquement tous les cas, les propriétés des
Juifs quittant un pays arabe ont été confisquées sans que soit versée la
moindre compensation. Il y a bien eu échange de populations, mais il y a
cependant des différences importantes entre les réfugiés juifs venant de pays
arabes et les réfugiés arabes venant d'Israël. Parmi ces différences, citons le
fait que les réfugiés arabes n'ont, en général, pas été assimiles par les pays
arabes, alors que l'ensemble de la nation arabe est constituée de plus de 100
millions de personnes.
En revanche, et en dépit de
maintes difficultés, les Juifs venant de pays arabes ont été intégrés dans la
société Israélienne. Ces Juifs sont des réfugiés, au sens habituel du terme, et
ils ont donc droit a de justes compensations"(fin de citation).
Le retour en Israël des
réfugiés arabes de 1948 -et, à plus forte raison, celui de leurs descendants
est évidemment impossible, et il y a sur ce point un consensus en Israël, tout
comme le retour des réfugiés juifs dans les pays qu'ils ont quittés. Il faut
donc considérer qu'il y a bel et bien eu échange de populations, et clore cet
aspect du dossier.
Un document intéressant
servira de conclusion.
Enumérant dans ses mémoires les facteurs qui ont conduit à la victoire
d'Israël, Khalid al-Azm, qui était Premier Ministre de Syrie en
1948-1949, précise :"Les appels lancés par les gouvernements arabes à la
population de Palestine pour qu'elle quitte le pays et se réfugie dans les
Etats arabes voisins..., cet exode massif a fait le jeu des Juifs et a renforcé
à peu de frais leur position... Depuis 1948, nous réclamons le retour des
réfugiés dans leurs foyers, alors que c'est nous qui les avons incites a
partir...Nous avons scellé le destin d'un million de réfugiés arabes. En
insistant pour qu'ils abandonnent leur terre, leur maison, leur travail, c'est
nous qui en avons fait des chômeurs et des sans-abris".
Les medias ne manquent pas de rapporter,
lorsqu'il est question du Premier Ministre d'Israël, élu démocratiquement en 2001,
qu'Ariel Sharon fut responsable, lorsqu'il était général en chef des armées
Israéliennes au Liban en 1982, du massacre de Sabra et de Chatila, où
quelques huit cent musulmans furent assassinés, dans deux camps de réfugiés au
Liban, par des Arabes chrétiens. Des émissions de télévision, des interviews à
la radio, rappellent également qu'un groupe de personnes, comprenant des
juristes, a déposé une plainte, au nom d'une quinzaine de survivants de ce
massacre, contre I'actuel Premier Ministre d'Israël, pour "crimes de
guerre", devant le Tribunal de Bruxelles, à vocation internationale.
Or, il se trouve qu'un avocat Israélien,
Maître Dar, a fait paraître une enquête l'an dernier sur ce sujet, alors que
rien ne permettait de prévoir à ce moment que Sharon occuperait les devants de
la scène politique, et qu'il ferait l'objet d'une telle procédure.
Nous rappelons brièvement les
conclusions de cet ouvrage :
Après l'assassinat du Premier
Ministre Bechir Djemayel, chrétien libanais, par des forces musulmanes, des
troupes appartenant aux milices chrétiennes pénétrèrent dans des camps de
réfugiés musulmans, en guise de représailles, et y assassinèrent plus de huit
cent personnes, hommes, femmes et enfants.
Le risque très important d'une
telle action de représailles par les troupes chrétiennes était connu du
gouvernement Israélien de l'époque, et avait fait l'objet d'une discussion en
conseil des Ministres. Lorsque les Phalanges chrétiennes eurent perpètré le
massacre, l'émotion très vive de l'opinion publique israélienne aboutit à la
nomination d'une Commission d'enquête, appelée "Commission Kahane",
pour déterminer les responsabilités respectives des dirigeants politiques
Israéliens face a ce massacre. Voici ce que releva cette Commission :
Lors de ce conseil des Ministres,
tous étaient présents autour de Mena'hem Begin, Premier Ministre d'alors. Seul
David Levy, Ministre des Affaires Etrangères, prévint ses collègues des risques
possibles de vengeance de la part des troupes chrétiennes. Pourtant, toujours
selon cette enquête, cette remarque ne fut pas relevée, et le gouvernement tout
entier prit tacitement le parti de laisser agir les Phalanges chrétiennes.
Ce qui est surprenant est que
David Levy n'ait jamais été convié à venir s'expliquer devant la Commission
Kahane. Plus surprenant encore est le fait que le Professeur Zamir, conseiller
juridique du Gouvernement, se soit tu ce jour-là, alors qu'il aurait dû, parce
que c'était son rôle, mettre en garde les ministres devant les représailles
possibles des chrétiens. Lui non plus n'a jamais été entendu par la Commission.
Selon l'auteur de l'ouvrage, s'il faut rendre quelqu'un responsable du
massacre, c'est ce dernier qui doit être désigné.
Or, la Commission
Kahane a fait porter le poids de ce massacre sur Sharon, qui n'était que
général en chef de Tsahal au Liban .La raison de cette mise en cause réside,
toujours selon cet ouvrage, dans le fait que le principal intervenant dans
cette Commission, celui qui aurait même rédigé la synthèse des conclusions,
n'était autre que Aharon Barak, l'actuel président de la Cour Suprême
d'Israël, qui était à l'époque très opposé à Sharon! Comment se fait-il qu'il
ne se soit pas demis de cette mission, dans laquelle il était censé juger
impartialement les événements ? 11 se trouve que Barak lui-même a ensuite émis
des doutes sur sa sentence, du fait qu'il avait été amené a jugé un ami
d'enfance.
Pourquoi, conclut
Maître Dar, ne s'est-il pas retiré de l'affaire ?
On retiendra
que seul Sharon a été pris comme bouc émissaire dans cette affaire, par un
homme connu pour être son opposant. Et que, quelques vingt ans plus tard, pour des raisons
purement politiques, un groupe de gens connus pour leur opposition, soit à
l'Etat d'Israël, soit à Sharon en tant que Premier Ministre, remette cette
affaire sur la scène, dans le but évident de jeter l'opprobre sur la politique
actuelle d'Israël, si ce n'est sur Israël tout court.
Il n'est
certainement pas inopportun de rappeler la disparition, vraisemblablement
récente, des trois "originaux" du rapport d'enquête de la Justice
militaire libanaise sur le massacre de 1982. Cette disparition n'est sans doute
pas étrangère à la plainte déposée en Belgique contre Sharon, car les documents
disparus faisaient état des conclusions du juge Assad Germanos sur le rôle trouble
d'un certain Elias Obeika, tué récemment, qui était infiltré à l’époque
chez les Phalangistes. Damas craindrait-elle que toute la lumière ne soit faite
sur cette affaire ?
Selon I'Agence France-Presse (AFP) des 1er et 2 octobre
2000, "la mort d'un enfant palestinien de 12 ans, Mohamed Jamal
al-Doura, retransmise en images par les télévisions du monde entier, serait
due aux balles Israéliennes ...On y voit son père supplier des tireurs, apparemment
des militaires Israéliens, de ne pas faire feu.1l tente de se dissimuler
derrière un abri précaire, constitué: d'un bloc de pierres au pied d'un muret.
Puis une rafale éclate, et l'enfant s'affaisse lentement sur son père, qui,
lui, est grièvement blessé. l.R film ne montre pas qui à tiré, mais les tirs semblent
provenir de la position Israélienne.
Ces images, tournées dans la
bande de Gaza par un vétéran de la chaîne publique de télévision française
France 2, le cameraman Talal Abou Rahmeh, et reprise en photo par l'AFP, ont
fait le tour du monde et s'étalaient à la une des grands quotidiens. Elles ont
provoqué un tel choc que plusieurs personnalités politiques ont dit combien
elles avaient étés émus. La presse palestinienne a, pour sa part, accusé Israël
d'avoir commis un " crime de sang-froid “, et s’est félicitée que les
images aient été montrées dons le monde entier, y compris Israël" (fin de la dépêche).
A la suite de cet accident, les
Forces de Défense d'Israël, directement mises en cause par les medias
palestiniens et occidentaux, ont procédés à une enquête approfondie, dont
les conclusions ont été publiées par le Jérusalem Post du 28 novembre 2000.
Malgré ce rapport, ajouté au
fait que les assertions de France 2, reprises par l’AFP, n’avaient jamais été
vérifiées et que la présentation de l’événement utilisait subtilement des
termes suggérant la responsabilité Israélienne, aucune mise au point, aucune
excuse publique n'ont été constatées, pour calmer les esprits après que les
mises en cause directes d'Israël dans ce crime aient provoqué une flambée de
réprobations, et surtout d'attentats antisémites dans différents pays
occidentaux, notamment en France.
Voici le texte informant des
conclusions de enquête:
"Une enquête approfondie,
conduite ces dernières semaines, laisse de sérieux doutes sur le fait que le
jeune garçon ait été touché par un tir de Tsahal. Il est très probable qu'il
ait été plutôt touché par des balles palestiniennes au cours de 1'echange
de feu qui a eu lieu à cet endroit", déclare Yomtov Samia, Chef du
Commandement de la région Sud devant des journalistes à Tel-Aviv.
Sarnia a indiqué que les conclusions
étaient basées sur une analyse très poussée de toutes les informations que
Tsahal a pu rassembler sur l'échauffourée qui s'est produite au carrefour de
Netzarim le 30 septembre dernier. Il a ajouté cependant qu'un certain nombre de
questions persiste, parmi lesquelles la raison pour laquelle Mohamed et son
fils Jamal, du camp de réfugiés d'El-Bureij à Gaza, se sont rendus à
l'intersection alors que des tirs
étaient échanges depuis plusieurs heures, et celle de savoir pourquoi ils ne se
sont pas sauvés comme les autres personnes présentes. Samia a ensuite montré un
film où l’on pouvait voir des personnes non armées qui fuyaient à pied
l’endroit ou se trouvaient les Al-Doura pendant les tirs. Il
a également critiqué l'Autorité palestinienne et la chaîne de télévision France
2 pour leur refus de coopérer avec les enquêteurs. En effet, l'Autorité
palestinienne a rejeté la demande Israëlienne de mener une enquête conjointe,
et France 2 a refusé à Tsahal le droit d'examiner le f1lm qu'elle avait tourné
sur l'incident.
Le correspondant de
France 2 au Proche-Orient, Charles Enderlin, a contesté ce fait, alléguant qu'il
n'avait vu que des demandes informelles pour ce film, mais jamais de demande
officielle.
Samia a révélé que
le groupe d'enquêteurs avait découvert que les soldats avaient tiré uniquement
à partir du bâtiment "Maguen 3", et qu'il y avait "une très faible
probabilité" pour qu'ils aient eu la possibilité d'atteindre à partir de
la les Al-Doura, qui s'étaient retranchés derrière un mur diagonalement opposé
au poste Israélien .Une analyse des impacts de balles dans le mur derrière les
Al-Doura a montré que les balles avaient été tirées de la zone d'ou les
Palestiniens tiraient. Il a expliqué que cette analyse avait été faite à
partir de photographies du mur pendant la bataille, étudiées et comparées
ensuite aux impacts laissés par des balles tirées à partir d'angles différents,
dans une reconstitution de ce mur sur un terrain de tir prés de Beersheva. De
plus, le f1lm de l'échange montre que les Al-Doura ont été touchés par une
rafale de balles, alors que les soldats de Tsahal ne tiraient que des balles
uniques parce qu'ils n'employaient pas d'armes automatiques.
Dans une interview
avec des journalistes, sur son lit d'hôpital en Jordanie, immédiatement après
l'incident, Jamal Al-Doura avait déclaré que son fils avait été touché dans
le dos. Cela signifie en clair qu'il a été touché par des Palestiniens,
puisque ceux-ci se seraient trouvés du coté est du mur, selon Samia, lequel a
alors montré une brève séquence d'un homme en jeans, identifié comme un
policier de I'Autorité palestinienne, qui tirait en direction de I'endroit ou
les Al-Doura s'étaient réfugiés.
En présentant les
conclusions de cette enquête, Samia a souligné le fait que Tsahal n’avait
jamais reconnu de responsabilité dans la mort du petit Al-Doura, et n'avait
qu'exprimé des regrets pour la mort de l'enfant pendant les tirs, ce que les
médias et I'Autorité palestinienne s'étaient hâtés d'interpréter comme une
reconnaissance de responsabilité.
Samia a dénié à
cette enquête tout caractère médiatique, disant qu'il avait appelé un comité de
professionnels pour enquêter sur ce douloureux incident, car il était surtout
intéressé à connaître et à dégager la vérité.
"La raison
majeure pour laquelle nous avons diligenté cette enquête est notre volonté de
prouver à nos soldats que nous tenons en haute estime la vie humaine, et que
nous ne sommes pas une armée à qui il est indifférent de tuer des
enfants", a t-il conclu.
Cette mise au
point, ne portant que sur un fait particulier, dont les promoteurs de la
"cause palestinienne" ont fait un emblème (à l'origine d'une vague de
haine anti-juive sans précédent dans ce conflit), n’aborde pas le grave
problème des "enfants combattants", éduqués à la haine d'Israël
depuis la tendre enfance, qui s'exposent volontairement aux balles, ou ceux que
leurs parents encouragent à devenir des martyrs pour la cause. Ce qui n'empêche
pas les médias occidentaux, dévoués à l'OLP, de présenter chacun de ces
candidats au suicide comme une victime de la répression Israëlienne.
Tous les medias ont rapporté
en son temps la cause de la nouvelle offensive palestinienne, appelée
"Intifada AI-Aqsa", que l'on appelle aussi "guerre du Mont du
Temple" ou encore "guerre des Lieux saints" : il s'agit de la
provocation constituée par la visite que le général en retraite Ariel Sharon,
chef du parti d'opposition Likoud, a effectuée le 28 septembre dernier sur le
Mont du Temple, un site sacré entre tous, revendique à la fois par la tradition
judéo-chrétienne et par l'islam.
Citons, entre autres références,
ce qu'en rapporte le "Nouvel Observateur" (sur son site Internet du
23 novembre 2000) : “Ariel Sharon, dont la visite à l'esplanade des mosquées le
28 septembre avait déclenché les manifestations palestiniennes qui ont fait de
puis plus de 250 victimes"
En fait, il est nécessaire de
se pencher sur la situation qui prévalait à ce moment pour comprendre les
véritables causes de cette révolte armée.
Lors des derniers mois du
gouvernement Barak, et à mesure que les pourparlers Israélo-palestiniens avancent,
la question de Jérusalem, volontairement occultée lors de la signature des
accords d'Oslo, gagne en importance. C'est sur elle qu'achoppent, au mois de
juillet 2000, les discussions de Camp David, organisées par le président
américain Bill Clinton. Le premier Ministre Israélien fait pourtant des
concessions substantielles, allant plus loin que toutes les positions
précédentes d'Israël en direction des Palestiniens, ce qui soulève dans son
pays, lorsque ces concessions sont connues, une vague de protestations, venant
de tous les milieux politiques. Mais Arafat rejette les propositions de Barak,
formulant des exigences maximalistes sur l'annexion de Jérusalem et sur le
retour de tous les réfugiés palestiniens. Pour Barak, ce sont la "de pures
provocations". Clinton ne cache pas sa consternation et en appelle au bon
sens du dirigeant de l'OLP, lui promettant une aide exceptionnelle s'il accepte
les propositions Israéliennes. Arafat reste intraitable, arguant qu'il se
ferait tuer s'il ne rapportait pas Jérusalem à son peuple.
En fait, tout cela ne
représente que la moitie de la vérité: les Palestiniens veulent en passer par
une "nouvelle Intifada". Selon leurs propres déclarations, que nous
reproduisons plus bas, la "nouvelle Intifada" était initialement programmée
pour le 13 septembre. A cette date, septième anniversaire des accords d'Oslo,
l'indépendance palestinienne devait être unilatéralement pro-clamée, et
le peuple palestinien invité à "se mettre en marche pour prendre
possession de son territoire", en encerclant les bases militaires et les
habitations civiles Israéliennes de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est.
Mais l'attitude d'Arafat a indisposé Clinton et choqué la plupart des pays de
l'Union européenne. La "date sacrée" du 13 septembre est donc
repoussée, et, à la bataille de l'indépendance, on va substituer une
"bataille de Jérusalem".
Tous les vendredis, le mufti
d'AI-Aqsa, nommé par Arafat, prononce un sermon enflammé, tournant autour des
memes thèmes: le Djihad, le complot international des Juifs et des Occidentaux
contre le peuple musulman en Palestine, en Bosnie, au Kosovo, au Cachemire, en
Tchétchénie, etc. Ce vendredi 15 septembre, il y glisse une petite phrase
: "il y a une grande conspiration qui se prépare, une conspiration dont
nous ne dirons rien de plus. Nous flairons qu'un massacre va être perpétré à
AI-Aqsa par un extrémiste juif...comme à Hébron (allusion a l'action de Baru'kh
Goldstein en 1994 à Hebron). Le mufti, en lançant cette rumeur, appelle
ainsi les musulmans à se mobiliser avant même que I'événement ne survienne.
Quelques jours plus tard, le
28 septembre, Ariel Sharon décide d'effectuer une visite sur le Mont du Temple.
Quand il apparaît à l'entrée de l'esplanade, entouré de quelques agents de
sécurité (en tant que chef de l'opposition parlementaire), un seul cri fuse:
"Il est venu pour le massacre que nous annonçait le mufti"
! Les émeutiers submergent les
quartiers musulmans de Jérusalem, mais gagnent aussi les autres territoires
autonomes. Les foules commencent à lapider les Israéliens, militaires ou
civils, qui ripostent. La police palestinienne intervient, non pour rétablir
l'ordre, comme le prévoient les accords d'Oslo, mais aux cotés des émeutiers.
Dans le désordre, des civils tombent, y compris des adolescents et des enfants.
Au bout de cinq jours, les états-majors Israéliens et palestiniens signent un
"cessez-le-feu" dont les termes restent vagues et l'application
incertaine.
Or, des responsables
palestiniens se sont exprimés sur les raisons de cette Intifada, et leurs
propos infirment clairement la thèse dite de "la faute à Sharon". En
voici quelques exemples récents :
Le "ministre palestinien
des communications", Imad AI-Falouji, a visite le camp de réfugiés
Ein AI-Hilweh, proche de Tyr, au Sud-Liban, le 2 mars 2001 dernier. Voici un
extrait de la dépêche de l' agence Associated Press :
"Faloudji a déclaré que
l'Intifada contre les Israéliens a été planifiée depuis le sommet de Camp
David, qui a échoué en juillet 2000. Il a ajoute qu'il serait erroné de
croire que la cause de I'Intifada résiderait dans la visite de Sharon sur
I'esplanade des mosquées. Selon Falouji, cela a été planifié depuis le
retour d'Arafat de Camp David, où il a refusé les propositions de
Clinton".
Le Nouvel Observateur publie,
dans son numéro du 3 mars 2001, des témoignages palestiniens, dont celui de Mamdoh
Nofal, militant du FDLP. C'est en expliquant son opposition à l'usage
d'armes à feu contre les Israéliens qu'il révèle le choix tactique qu'avait
fait Arafat : "C'est la guerre des pierres qui m'a convaincu de
l'inutilité de la lutte année. J'ai constaté que les gamins de l'Intifada
avaient obtenu davantage avec leurs mains nues que nous avec nos Kalachnikov. C'est
pourquoi, quelques jours avant la visite de Sharon sur l'esplanade, lorsque
Yasser Arafat nous a demandé d'être prêts à nous battre, j'ai plaidé pour des
manifestations populaires massives et contre I'usage des armes.
C'est vrai que les Israéliens ne
respectaient pas leurs engagements et faisaient traîner les négociations, mais
il fallait avant tout utiliser une nouvelle fois l'arme qui nous avait attiré
la sympathie du monde entier et qui avait contraint Rabin à entamer le dialogue
"
Des propos allant dans le même
sens avaient
déjà été tenus début décembre 2000 par le "ministre" cité plus haut.
Ils ont été rapportés par le quotidien palestinien AI-Ayam (édition du
06/12/2000):
"Imad AI-Falouji a dit,
lors d'un colloque sur l'Intifada tenu à Gaza le 05 12 2000 que l'Autorité
palestinienne avait commencé à préparer I'Intifada actuelle après le retour des
négociateurs de Camp David, à la demande du Président Yasser Arafat, qui
avait prévu que l'Intifada éclaterait comme phase complémentaire de la position
de force palestinienne dans la négociation, et pas seulement comme protestation
contre la visite de Sharon sur l'esplanade des mosquées".
Il est indéniable que le
soutien accorde par la presse internationale à la cause palestinienne, soutien
exprimé par une "couverture" partiale des événements, par des
citations unilatérales, et allant même jusqu'à des jugements formulés par les
journalistes, au mépris même de toutes les règles déontologiques de la
presse d'information, a été, et continue d'être une base importante de
I'imposture que nous dénoncerons, Si I'on veut décharger quelque peu cette
presse internationale pour I'ignoble travail qu'elle effectue, ce sera pour
rappeler qu'elle subit quotidiennement un chantage intensif des activistes
palestiniens sur le terrain, mais cela n'excuse nullement sa participation à ce
mensonge.
Stéphanie Gutmann est une journaliste
américaine, spécialisée dans les questions de défense. Elle a couvert les
événements de ces derniers mois dans les "territoires palestiniens".
Dans un article intitulé
"Lights, Camera, Intifada", publié par The Weekly Standard (du 1er
janvier au 8 janvier 2000), elle explique que la presse internationale rend
compte de ces événements d'une manière tendancieuse, en raison du chantage permanent
que les Palestiniens font subir aux journalistes :
"Prenez les photos que
les miliciens désirent et tout va généralement bien pour vous, vous êtes même
aimablement introduit là où il faut. Mais si vous prenez des photos qui
montrent les Palestiniens dans un autre rôle que celui de victimes, la
situation peut vite devenir pénible pour vous”.
"En fin de compte",
dit Stéphanie Gutmann, "les journalistes étrangers collaborent avec les
Palestiniens et n'ont même plus conscience d'être manipulés". Et elle
donne comme exemple la mésaventure arrivée à Jean-Pierre Martin, un
journaliste belge travaillant pour RTL- TV 1.
Au début du mois d'octobre
2000, Martin et son équipe se trouvaient sur la route de Ramallah, sur un site
d'affrontements entre Palestiniens et Israéliens, lorsque quatre jeunes gens
apparurent dans une camionnette Chrysler de couleur bleue, et commencèrent à
donner des ordres à des enfants qui jetaient des pierres. Puis ces hommes
déchargèrent de leur voiture des cocktails Molotov (bouteilles explosives) et
se mirent à les distribuer aux enfants (il est à noter que des enfants dirent
plus tard à Martin que ces hommes appartenaient au Fatah, la faction de l'OLP
dirigée par Arafat). D'autres équipes de journalistes qui étaient sur place ne
parurent pas remarquer ce manége, ou ne jugèrent pas qu'il devait être pris en
compte, car Martin fut le seul réalisateur qui ordonna à son équipe de
commencer à filmer. Au bout de quelques secondes, l'un des jeunes gens remarqua
qu'on le filmait et il s'approcha. Quelques instants plus lard, tous les
participants, y compris les enfants qui jetaient des pierres, entourèrent
l'équipe de télévision. Ils prirent la camera des mains de l'opérateur, et
disparurent avec. Entre temps, la foule s'amassait autour d'eux, tentant de les
frapper. Un jeune homme saisit Martin à la gorge et commença à l'étrangler.
"Un cameraman palestinien, qui travaillait lui pour une société
américaine, vint à notre secours", dit Martin, "et il parvint à
calmer cette situation extrêmement tendue". Martin et ses hommes furent
alors emmenés chez le chef de la police de I'Autorité palestinienne. Leur
camera était déjà en sa possession. A nouveau, le cameraman palestinien se fit
leur avocat, et, après qu'il eurent donne l'assurance que le film relatif à l'incident
des cocktails Molotov avait été effacé, le policier accepta de leur restituer
la camera. Ce soir-là, Martin ouvrit son reportage par les mots: "Voici ce
que vous auriez vu si nous avions conservé I' enregistrement".
II continua à travailler au même endroit,
pourtant, deux semaines plus tard, lorsqu'il eut franchi avec son équipe le
poste de garde Israélien qui contrôle la ligne de démarcation sur la route de
Ramallah, ils remarquèrent qu'ils étaient suivis par une Jeep blanche ne
portant aucun signe distinctif. Ce véhicule les suivit ainsi jusqu'au lieu du
tournage, puis ses occupants en descendirent et donnèrent des ordres aux
policiers palestiniens présents, ce qui conduisit Martin à penser qu'ils
appartenaient aux services secrets palestiniens. Cette fois, ils n'attendirent
pas qu’il ait commencé à filmer, mais fouillèrent d'emblée sa voiture,
effacèrent à nouveau ses films, et détruisirent l'un des appareils de photo
appartenant à l'équipe. Au moment où Martin et ses hommes revenaient vers le poste
de garde Israélien, une balle tirée depuis le coté palestinien siffla à leurs
oreilles.
Toute cette histoire est parvenue aux
autorités Israéliennes, qui en ont fait le récit à l'un de leurs points de
presse. Eh bien, Martin déclare qu'il en veut à Israël d'avoir (ce sont ses
propres termes) "exploité I'affaire ! II se plaint de passer maintenant
pour un allié des Israéliens. "A cause d'eux", dit-il, "il me
sera très difficile de revenir".
Depuis un certain nombre
d'années, les medias occidentaux, et en particulier européens, "approvisionnés" en
information par trois agences de presse, ne cachent pas leur soutien à la cause
palestinienne, ne manquant aucune occasion pour démolir, autant que faire se
peut, I'image d'Israël dans l'opinion publique.
Depuis septembre 2000, où
débuta la révolte arabe intitulée "Intifada AI-Aqsa", la
désinformation sous toutes ses formes a atteint des sommets. Présentation
tendancieuse des événements, ingérence des journalistes dans des questions
d'opinions, jugements de valeur formules selon des points de vue unilatéraux,
rien ne manque pour provoquer, au mépris des règles professionnelles et des
statuts de ces agences, des mouvements d'opinion dans le public, allant
jusqu'aux réactions qui ont été effectivement enregistrées et rapportées à
l'automne dernier, en l'occurrence les attentats racistes perpétrés contre des
individus de religion juive, ainsi que contre un grand nombre de lieux de culte
Israélites.
C'est en France que
l'arbitraire des medias a été, et continue d'être, le plus sensible, et la
palme revient sans aucun doute à l'Agence France-Presse, pour le
choix de ses sujets et de la présentation qu'elle en fait, chaque terme employé
visant à disposer le lecteur contre l'Etat d'Israël et sa politique de défense
contre le terrorisme dont il est l’objet.
Rappelons que
l'AFP est la première agence arabophone du monde, qu'elle emploie un nombreux personnel
appartenant au monde arabe ou musulman, et qu'elle jouit de solides relations
officielles en France. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elle puisse, en
toute impunité, manipuler l'opinion publique dans le sens qu'elle désire. Mais
il n'est ni normal ni acceptable que la dite opinion publique ne soit pas
informée de manière impartiale sur l'actualité. Et encore moins normal qu'elle
ignore l'imposture dont elle est la victime. Citons deux exemples parmi des
centaines :
Une dépêche de
l'AFP du 16 août 2000 rapporte : "L'armée Israëlienne tue un notable
palestinien juste avant des négociations". Comme les deux autres
agences (Reuter et Associated Press), l'AFP s'accorde à dire que le
Palestinien, Mahmoud Abdallah, a été tué par des soldats Israéliens en riposte
à des coups de feu qu'il avait tirés sur eux, les prenant "pour des cambrioleurs".
Les curieux apprendront plus tard que la victime était l'oncle d'un
représentant de l'OLP à Washington, et le père de deux fils, dont l'un est
connu pour appartenir au Hamas, et l'autre, Hicham Abdallah,
est...journaliste à I' AFP !
(Il est à noter que lorsqu'il
est question d'un soldat Israélien, qu'il soit auteur ou victime, on
s'empressera de préciser avant tout sa qualité de soldat, alors que si un
terroriste palestinien est tué, il sera présenté avant tout comme "une
personne".
Ainsi, un article du Nouvel
Observateur sur Internet, le 23 novembre 2000, mentionne qu'"une
personne est morte après le tir d'une roquette par un hélicoptère Israélien
contre un véhicule au nord de Naplouse". Après recherche, il s'avère
que cette "personne" est un membre du Hamas, l'organisation
terroriste extrémiste, qui avait été libéré peu de temps auparavant par
l'Autorité palestinienne. De plus, ce terroriste est mort car il a explosé dans
sa voiture. Deux versions contradictoires : Tsahal déclare qu'il n'est pas lié
à cet événement, et l'Autorité palestinienne affirme le contraire. Pourtant, le
Nouvel Observateur ne rapporte que la version palestinienne, sans même
mentionner l'autre.
Autre manière très courante de
présenter les faits : I'amalgame. Le même journal rapporte (dans la même édition) :
"L'explosion d'une voiture piégée à Hadera, dans le centre d'Israël, a
fait au moins deux morts et plus de 50 blessés mercredi en fin d'après-midi,
quelques heures seulement après le décès de quatre Palestiniens tués par
l'armée Israëlienne". Le lecteur en déduira que "le compte est
bon" : deux morts Israéliens pour quatre Palestiniens. Le journaliste n'a
pas jugé bon de préciser que Tsahal n'est jamais intervenu contre des civils
en-dehors d'émeutes depuis le début du conflit. A Hadera, les victimes furent
malheureusement de simples passants).
Pour en revenir à I'AFP, souvenons-nous des dépêches
de septembre 1996 affirmant qu'Israël perçait un tunnel sons les mosquées.
L'affaire avait fait 87 morts. Renseignement pris, il s'agissait du percement
d'une entrée à l'extrémité d'un tunnel archéologique longeant I'esplanade
des mosquées. A la réaction d'une association, signée par soixante
personnalités, auprès du Premier Ministre français de l’époque, le PDG de l'AFP
défendit de manière indignée l'honnêteté de ses journalistes au Proche-Orient. Notons
que I'auteur des dépêches était, là aussi, le même Hicham Abdallah. Les
autorités françaises, saisies de l'affaire, s'appliquèrent à ne lui donner
aucune suite.
Les agences de presse ont répandu dans le domaine
public, en septembre 2000, une photo très dure, où l'on voit un policier
Israélien à la figure menaçante, la matraque levée, et, au premier plan, un
homme ensanglanté. La légende disait en substance: un policier Israélien et un
Palestinien sur le Mont du Temple. Le journal Libération daté du
30 septembre et du 1er octobre a publié cette photo, ainsi légendée : "Vendredi
sur 1'esplanade des Mosquées, un soldat Israélien et un manifestant palestinien
blessé “.
Or, le blessé est un jeune
Juif américain, Touvia Grossman, étudiant en Israël, qui a été reconnu par sa
famille, et que le policier venait de sauver de ses agresseurs arabes. Voici la mise au point
envoyée par le père du jeune homme à Libération :
" Suite a votre image à la page A5
du soldat Israélien et du Palestinien sur le Mont du Temple ...j'ai le regret
de vous faire savoir que le "Palestinien" est en réalité mon fils,
Touvia Grossman, un étudiant juif de Chicago. Il avait été tiré, avec deux de
ses amis, du taxi qui les conduisait à Jérusalem, par une foule d'Arabes, puis
a été sévèrement battu et poignardé. Cette image ne peut pas
avoir été prise sur le Mont du Temple, parce qu'il n'y a aucun
poste d'essence sur le Mont du Temple, comme celui qui est visible sur la
photographie, derrière le soldat qui essaie de protéger mon fils de la
foule". Signe : Aaron Grossman, M.D., 6737 N Richmond Chicago, IL 60645.
Le 6 octobre 2000, en page 13
(!), Libération a publie un petit correctif sous le titre innocent:
"Recadrage d'une photo". Ce correctif a été jugé tellement
insuffisant - il n'y avait pas la moindre expression de regret ou d'excuse -
que des lecteurs ont protesté. Libération a alors publié le 7-8
octobre 2000, en page 6 cette fois, un deuxième correctif plus important, avec
une petite touche d'humanité encore bien insuffisante au regard de la
diffamation commise. La photo émanait de l'Associated Press, qui
avait aussi abusé le New-York Times.
Quant à l'hebdomadaire "Paris
Match", il a publié pendant la même période à la "une"
de l'un de ses numéros la photo d'une mère embrassant le corps de sa fillette,
prétendument tuée par un Israëlien. Sur une autre photo, en page 50-51, au
milieu d'une manifestation, le père porte le corps de sa fille, enveloppé d 'un
drapeau palestinien. Après enquête, il a été démontré que la fillette avait été
tuée accidentellement par son propre père, alors que celui-ci manipulait une
arme.
Nous ne citerons que
brièvement la station "France-Infos", émanation de Radio-France, qui semble détenir la palme
en matière de partialité et d'engagement unilatéral pro-arabe, au mépris des
règles de la profession qui font de l’impartialité un impératif en matière
d’information.
Quelques exemples parmi des
dizaines de bulletins quotidiens orientés, dont le venin a certainement été
déterminant dans les attentats anti-juifs de l'automne hiver 2000 en France,
tant l'incitation à la haine y était présente :
Le 13 octobre 2000 a 12 h.20,
la station informe le public que ce vendredi a été déclaré "jour de
colère" par les Palestiniens (ce qui, on le comprend, fera mieux passer
les exactions et les crimes), et, pour illustrer cette information, interroge
un musulman devant la Grande Mosquée de Paris, lui demandant d'exprimer ses sentiments.
Celui-ci, un originaire d'Afrique Noire, tient alors les propos suivants :
"Les Juifs, c'est de la foutaise ! Tout le monde baisse sa culotte devant
eux parce qu'ils ont l'argent..."! (des propos qui rappellent étrangement
ceux que la loi punit pour incitation à la haine raciale, et que France-Infos
ne se gênera pourtant pas de repasser 4 fois au cours de la journée) .Au cours
de la même période, quelques mois plus tard, un reportage à Gaza donne la
parole à des habitants qui expriment leur désarroi devant les travaux de
dynamitage et de terrassement au bulldozer entrepris par l' armée Israëlienne
après les attentats meurtriers qui visaient les implantations juives. Cette
fois, c'est le reporter lui-même, Frédéric Barrère, qui commente :
"L'armée d'Israël", dit-il, "est brutale, barbare, inhumaine.
Elle préfère sauvegarder les arbres que les êtres humains, etc."
Le reporter est suspendu
d'antenne pendant 3 mois, après lesquels il reparaît et continue de s'occuper
du même sujet.
Lorsqu'il est question de la presse
palestinienne, dont on sait la dose de haine anti-Israëlienne, et surtout
anti-juive, qu'elle recèle et exprime quotidiennement, en plus de celle qui est
officiellement enseignée dans tous les manuels scolaires en service depuis des
années dans les territoires contrôles par l'OLP, et de celle que publient en
général tous les journaux des pays arabes, France-Infos interviewe un résident
français à Gaza, qui affirme tranquillement le contraire: Il lit couramment
l'arabe, et n'a pas constaté de haine ni d'incitation à la haine anti-juive!
Les très officiels rapports qui en font état, et qui ont été déposés auprès des
organismes internationaux, autant qu'auprès du Gouvernement américain avant les
entretiens de Camp David, ont du être rédigés par des farceurs qui ne
comprenaient certainement pas aussi bien l’arabe que Monsieur Roger Ikok,
interviewé par France-Infos. Mais que dirait ce distingué professeur des
émissions quotidiennes à la Télévision égyptienne, un pays avec lequel Israël a
signé pourtant un traité de paix, émissions ou sont interrogés en direct par
les téléspectateurs d'éminents professeurs de l'Université Islamique, et dont
les réponses au sujet des Juifs sont sans ambiguïté : il est nécessaire de les
tuer tous si l'on veut accéder à l'été de la résurrection, réservée aux Arabes.
Dans un article publié par Libération
le 26 octobre 2000, en page 7, Alain Pierret, ancien ambassadeur de France en
Israël, exhorte la France à reconnaître qu'elle a choisi son camp, et qu'elle
mette ainsi fin à une hypocrisie et à un mensonge qui ont trop longtemps guidé
notre politique proche-rientale.
Quant aux activités
administratives et culturelles de la France à Jérusalem, elles donnent,
toujours selon Alain Pierret, l’impression d'être tournées autant contre Israël
qu'en faveur des Palestiniens. Et l’auteur de l’article développe cette
affirmation, citant des exemples parmi lesquels on peut relever que les
véhicules immatriculés en Israël n'ont pas le droit de stationner dans la cour
de la représentation française. D'ailleurs, pour la France, Tel-Aviv est la
capitale d'Israël, tandis que la vieille ville de Jérusalem est déjà reconnue
comme faisant partie de la capitale d'un futur état palestinien. A Paris ou
devant les Nations-Unies à New-York, nos représentants évoquent souvent le
"gouvernement de Tel-Aviv", ville que celui-ci a quittée des
1949...
Ceci explique beaucoup de
choses. Ainsi, lorsque l'on interroge le très officiel
"France-Télécom" pour savoir pourquoi, dans ses relevés de facturation
détaillée, il inscrit désormais les appels en direction d'Israël dans la "zône
Palestine" (pays qui n'existe toujours pas), il serait nécessaire de
savoir auparavant qu’il y a plus de deux ans que le ministère des Affaires
étrangères, sur son site Internet (rubrique "conseils aux
voyageurs"), classe Jérusalem, non dans la fiche traitant d'Israël, mais
dans celle consacrée aux territoires palestiniens.
En ce qui concerne les
attentats anti-juifs
qui ont été commis à partir de l’automne dernier, aussi bien contre des
individus que contre plus de trois cents lieux de culte, dans plusieurs pays
européens, et en particulier en France, il paraît utile de faire savoir
que, malgré le lien évident avec les événements du Proche-Orient, après
l’intense campagne médiatique anti-israélienne qui a suivi le déclenchement de
"l’Intifada" à l’automne 2000, les Pouvoirs Publics, autant
politiques que judiciaires, ont systématiquement refusé d’admettre, préférant
se réfugier derrière la dénomination vague et peu engageante d' "actes de
vandalisme", en tout cas moins grave que celle d'agressions à caractère
raciste. Refusant d'enregistrer les plaintes dans bon nombre de cas, même
lorsque les agressions avaient été vues par la police de proximité et les agresseurs
identifiés comme étant de jeunes maghrébins, comme ce qui se passa à la limite
de Pierrefitte et de Sarcelles contre des passants, ainsi qu'à Aubervilliers
contre une école et un car de ramassage scolaire l' an dernier, les
commissariats se sont contentés, dans les cas les meilleurs, de classer les
plaintes sans leur donner la moindre suite administrative ou juridique.
Renseignement pris, il
existait une directive secrète en ce sens, émanant de "très haut", et
répercutée aux différents responsables du maintien de l’ordre.
Même son de cloche en Belgique, où
les agressions ne se comptèrent pas, en particulier à Bruxelles, où réside une
importante communauté musulmane d'origine marocaine, et même à Anvers où cette communauté
est moins nombreuse. Dans ces deux villes, des actes de violence furent
perpétrés à l'encontre de paisibles citoyens Belges dont l'appartenance à la
religion juive avait le tort (!) d'être vestimentairement et physiquement
visible. Or, il s'est avéré que les dépositions des victimes, qui arboraient
des traces visibles de ces violences, n'ont été enregistrées que de mauvaise
grâce, à la limite de l'impatience, par les fonctionnaires de police, et qu'une
enquête personnelle de l'une des victimes, qui disposait de relations dans les
milieux officiels, aboutit à l'information selon laquelle une directive haut
placée bloquait systématiquement toute plainte pour agression, des lors qu'elle
concernait des agresseurs d'origine maghrébine !
Autrement dit, des
citoyens français ou belges peuvent être attaqués, leurs lieux de culte ravagés
ou brûlés, sans avoir droit à la protection, préventive ou répressive, qu'un
État doit fournir à ces citoyens! Tout cela au nom d'un choix politique
contestable, concernant une région ou ces Etats ne sont pas concerné, mais qui
autorise des voyous à transformer leurs espaces nationaux en zones de
non-droit.
Pour répondre aux
manifestations provenant des Arabes, et qui peuvent revêtir des formes diverses,
allant des jets de pierres à des assauts armés, Israël ne possède pas de forces
spécialisées dans le maintien de l'ordre, du moins dans ce type
d'interventions. En cas de violences de la part de manifestants, la police
utilisait quelques rares canons à eau, tirait quelques grenades lacrymogènes et
terminait en faisant charger, matraque haute, quelques cavaliers. Les
manifestants arabes "palestiniens" étant perçus - et c'est bien ainsi
qu'ils veulent être considérés - comme des soldats d'une nation indépendante en
guerre contre l'Etat juif - c'est l'armée et ses méthodes d'intervention qui
prévalent, et dans ce cas, l'usage des armes à feu est fréquent. Pourtant,
Israël avait cherché à changer de méthode d'intervention, pour se doter d'un
matériel ad hoc, à l'instar de la France, qui peut aligner, le cas échéant, CRS
et gendarmes mobiles équipés de moyens appropriés.
Comment tenir à
distance une foule derrière laquelle s'abritent des tireurs isolés ? Une
société française, Nobel sécurité, possède la réponse : le lance-grenades
lacrymogènes, d'une technologie nouvelle, capable de tirer ses projectiles à
une distance de 150 à 200 mètres, soit le double d'un engin traditionnel. La
même société produit également un engin monté sur véhicule, et constitué de
plusieurs tubes assemblés, sur le modèle des célèbres "orgues de
Staline" de la deuxième guerre mondiale. C'est un véritable rideau de gaz
réputé intraversable qui est alors lancé sur les manifestants. L'an dernier,
devant la tournure prise par "l'Intifada", plusieurs centaines de
tubes, accompagnés de plusieurs milliers de grenades ont été commandés à Nobel
Sécurité pour évaluation d'efficacité, à charge pour Israël, si ce produit
donnait satisfaction, de commander 100.000 autres lance-grenades pour une valeur
de quelque 6 millions de dollars. Mais, à la demande du représentant du Quai
d'Orsay, le comité interministériel pour l'exportation du matériel de guerre,
duquel dépend toute autorisation d'exportation pour ce type de matériel, a mis
son veto à la transaction et le marche a été suspendu. Comme c'est l'usage,
Paris n'a fourni aucune explication, mais le geste est en-soi éloquent: en
bloquant la livraison de matériel "soft", pour répliquer aux émeutes
de manière adéquate, Paris oblige Israël à utiliser des armes, ce qui alimente
de manière naturelle les thèses qui ont cours dans les capitales occidentales,
à savoir la condamnation de l'Etat hébreu, et la légitimisation de cette
imposture appelée "1'Etat palestinien".
Retour à la page
- Les Amis d'Israël